Les poursuites judiciaires contre Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream semblent désormais inévitables après une expertise accablante de l'ordinateur du général Philippe Rondot, suivie jeudi d'une perquisition au domicile de l'ancien chef du gouvernement.
En son absence, les deux magistrats du pôle financier de Paris en charge du dossier, Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, ont perquisitionné l'appartement parisien de M. de Villepin près du parc Monceau (XVIIème) à Paris pendant près de 6 heures 30 jeudi après-midi.
"Désormais, les deux juges sont en situation de poursuivre l'ex-chef du gouvernement", expliquait dès mercredi soir une source proche du dossier.
L'ancien Premier ministre s'est défendu jeudi dans un communiqué en dénonçant les "accusations infondées" selon lesquelles il aurait cherché à mettre en cause Nicolas Sarkozy. Il souhaite "maintenant disposer du statut de témoin assisté" pour pouvoir se défendre.